Pour beaucoup de Français, la conduite est un plaisir, mais elle peut vite devenir une source d’angoisse lorsque les conditions climatiques sont difficiles. Dans cet article, nous allons voir quelles sont les situations angoissantes que les conducteurs français redoutent le plus. Pour cela, nous avons utilisé une enquête réalisée par le site Minute-Auto qui porte sur un échantillon de 2675 personnes.
Première source d’angoisse des Français au volant : les intempéries
Tout d’abords, les conditions climatiques sont une source d’angoisse importante pour la plupart des conducteurs français. Selon l’étude du site Minute-Auto.fr, le verglas et la grêle sont les intempéries que les Français redoutent le plus au volant (88 % des cas). Cette peur est tout à fait rationnelle, car les accidents graves sont 2 fois plus élevés par temps de neige/grêle que par temps sec (cf : https://www.leparisien.fr/
Il n’est pas toujours évident de repérer les zones verglacées sur la route. Par contre, vous pouvez vous prémunir face aux différents dangers qui vous guettent dans cette situation. Pour cela, nous vous partageons quelques conseils :
- Essayez de repérer les zones sur la route susceptibles d’être verglacées. Généralement, les plaques de verglas sont plus présentes le matin et en début de soirée lorsque la température baisse. Faites attention aux zones ombragées (ponts, tunnel, routes peu fréquentées, sous des platanes…).
- Ralentissez. Nous vous conseillons de conduire en-dessous des limitations de vitesse.
- Augmentez la distance de sécurité avec le véhicule situé devant vous.
- Débrayez si votre voiture part en glissade. La première chose à faire lorsque vous perdez le contrôle de votre véhicule est d’appuyer sur votre embrayage. Ensuite, vous devez contre-braquer, c’est-à-dire si votre voiture part vers la droite, tournez le volant à droite, si elle glisse vers la gauche, tournez le volant à gauche. Essayez de remettre votre voiture dans l’axe de la route. Surtout, ne freinez pas, car vous risqueriez d’empirer votre situation en bloquant vos roues.
La neige est également une source d’angoisse pour la plupart des conducteurs français, puisqu’ils sont plus de 68% à la redouter. La conduite sur une route enneigée est périlleuse, car la perte d’adhérence des roues peut vite vous amener dans le décor. Si vous êtes souvent confrontés à ce type de situation, nous vous partageons quelques conseils pour améliorer votre expérience (cf : https://www.skiinfo.fr/
- Équipez votre voiture de pneus neige ou achetez des chaines/chaussettes pour améliorer leur adhérence.
- Améliorez votre visibilité en allumant vos feux de croisement et vos feux de brouillard arrière.
- Évitez les freinages brusques et les coups de voulant qui peuvent vous amener à perdre le contrôle de votre véhicule.
- Anticipez les zones à risques : ponts, ronds-points, tunnels, zones ombragées, etc…
- Dosez votre vitesse pour garder une bonne adhérence sur la route.
- Augmentez la distance de sécurité avec le véhicule situé devant vous.
La pluie est un phénomène météorologique fréquent, mais pour certains conducteurs (11 % des cas), elle peut également être une source d’angoisse. Le principal risque est de faire un aquaplaning ou de percuter un autre véhicule, car la visibilité est souvent réduite. Pour limiter les risques d’accident, il convient d’adopter des comportements adaptés à ce type de situation :
- Adaptez votre vitesse en conséquence. Il est conseillé de réduire sa vitesse en conduisant en dessous des limitations.
- Augmentez la distance avec le véhicule qui vous précède.
- Allumez vos feux de croisement.
- Activez le chauffage au niveau du pare-brise pour éviter l’accumulation de la condensation.
- Levez le pied de l’accélérateur si votre voiture part en aquaplaning et surtout ne freinez pas.
Comme nous venons de le voir dans cette partie, les intempéries peuvent générer des appréhensions chez la plupart des conducteurs français. Cependant, ce ressenti varie en fonction du sexe, puisque la majorité des hommes (89 %) préfèrent conduire qu’être passager en cas d’intempéries contre seulement 34 % des femmes.
Deuxième source d’angoisse des Français au volant : conduire la nuit
Ensuite, les conditions climatiques difficiles ne sont pas les seules sources d’angoisses des Français au volant. En effet, la conduite de nuit pose problème à certains, puisqu’ils sont près d’un tiers (32 %) à déclarer ne pas aimer conduire la nuit. Si l’on s’intéresse aux statistiques, on remarque que le nombre d’accidents mortels est bien plus élevé la nuit que le jour. En effet, les conducteurs nocturnes représentent seulement 10 % du trafic routier, mais près de la moitié des tués (46 %).
L’enquête de Minute-Auto.fr va plus loin sur ce sujet, car les personnes interrogées doivent énoncer les raisons qui les poussent à redouter la conduite de nuit. Voici les résultats obtenus :
- Presque la moitié des personnes interrogées (42 %) déclarent ne pas aimer conduire la nuit à cause du manque de visibilité. En effet, le manque d’éclairage ou la faiblesse des équipements installés dans certaines zones peuvent être un frein à la conduite de nuit. Pensez à activer vos feux de croisement et vos feux de route dans les zones rurales afin d’accroître la portée de votre éclairage.
- Près d’un tiers des conducteurs (32 %) déclarent ne pas se sentir en sécurité lorsqu’ils conduisent de nuit. Ce ressenti est renforcé lorsque les routes sont mal éclairées.
- Certains conducteurs (20 % des personnes interrogées) évitent de conduire de nuit à cause de la somnolence. Les effets de la fatigue sont plus présents la nuit et un moment d’absence de quelques secondes suffit pour avoir un accident. Si vous sentez le moindre signe de fatigue (paupières lourdes, yeux qui piquent…), n’hésitez pas à vous arrêter dès que possible sur une aire de repos pour faire une pause. De manière générale, il est recommandé de faire une pause de 20 minutes toutes les 2 heures.
Autre source d’angoisse des Français au volant : conduire dans une zone rurale
De plus, si l’on se réfère à l’étude réalisée par le site Minute-Auto.fr, les conducteurs français préfèrent conduire sur les autoroutes que sur les routes départementales/nationales. En effet, 18 % des personnes interrogées n’aiment pas conduire sur les routes de campagne contre seulement 8 % sur les autoroutes.
Parmi les conducteurs qui n’aiment pas conduire dans les zones rurales, 54 % d’entre eux angoissent à l’idée de renverser un animal sauvage et 12 % ont peur de renverser un cycliste ou un piéton.
Cette préférence pour les autoroutes est tout à fait justifiée, car ce type de voie présente des avantages non négligeables par rapport aux routes nationales/départementales. En effet, étant donné que la plupart des tronçons d’autoroute sont payants, l’entretien de la chaussée est plus rigoureux. Ainsi, il n’y a pas nid de poule et le confort de conduite est supérieur.
En ce qui concerne les routes de campagne, même si elles permettent de profiter du paysage qui nous entoure, elles n’en demeurent pas moins dangereuses. La principale raison est qu’elles sont plus sinueuses et le manque de visibilité à certains endroits peut surprendre. D’ailleurs, si l’on s’intéresse de plus près aux statistiques concernant les accidents, on remarque que les accidents mortels sont plus nombreux dans les zones rurales (cf : https://www.europe1.fr/
Source de l’enquête : https://minute-auto.fr/
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